Photo de dbz Au Japon, dans un lycée comme les autres, Yûgi Muto est un garçon… comme les autres. Peut-être un peu plus petit, un peu plus chétif. Peut-être une cible idéale pour les brimades scolaires. Et pour faire face à la réalité quotidienne de son environnement scolaire, Yûgi n'a qu'une seule arme: la gentillesse.


Jusqu'au jour où il parvient à recomposer le puzzle millénaire que lui avait donné son grand-père... A cet instant précis, se réveille l'âme du double qui sommeillait en lui: Yûgi le sombre, "Yu-Gi-Oh!", le Roi des Ténèbres! Désormais, au nom de la justice, Yu-Gi-Oh! surgira pour punir ceux qui s'écartent du droit chemin.

Kazuki Takahashi: héros malgré lui


Né le 4 octobre 1961 à Tokyo, Kazuki Takahashi a commencé à s'intéresser au dessin lorsqu'il était adolescent.

En 1991, il fait ses débuts dans le "Jump" avec "Tennen Irodanji Buray" (voir bibliographie) sous le nom de Kazuo Takahashi.

Cinq ans plus tard, il commence à dessiner "Yu-Gi-Oh!", et Kazuo devient Kazuki.

En 2000, il fait son entrée dans la liste officielle des mangakas les plus réputés, devant Akira Toriyama ("Dragon Ball"), Gosho Aoyama ("Détective Conan") et Rumiko Takahashi ("Inu-Yasha"), avec 400 millions de yens (environ 3,8 millions d'euros) versés à l'Etat sur une base de 1,2 milliard de yens (environ 10 millions d'euros).

Une ascension des plus fulgurantes… L'idée de "Yu-Gi-Oh!" lui serait venue de sa passion personnelle pour toutes les formes de jeu.

S'il n'avait pas, au départ, prévu d'orienter son histoire vers des duels de cartes, mais plutôt vers des affrontements de joueurs à travers toutes les formes possibles et inimaginables de jeux, l'enthousiasme des lecteurs pour Magic & Wizards n'a pas mis longtemps à le convaincre qu'il tenait le bon filon.

Le résultat? Vous le lisez assidûment en français depuis près de 20 numéros!

Bibliographie

Comme de nombreux auteurs dont les mangas sont publiés dans le "Jump" (dont la fonction première est de lancer de nouveaux auteurs prometteurs), Kazuki Takahashi en est encore à faire ses preuves, lorsqu'il commence l'histoire de "Yu-Gi-Oh!".

Avant cela, on ne lui connaît qu'un seul autre manga, et qui plus est, écrit sous un autre nom*.


*Il est difficile de parler de "pseudonyme" puisque l'on ignore lequel, de Kazuo ou de Kazuki, est le pseudonyme. A moins que ce ne soit les deux…


"Tennen Irodanji Buray"
("Buray, jeune homme naturellement attirant")

Cette série fut publiée à partir du numéro 50, en 1991, jusqu'au numéro 12, en 1992 (13 épisodes), dans l'hebdomadaire "Shonen Weekly Jump" des éditions Shueisha. Elle est (difficilement) disponible sous forme de deux volumes reliés, chez le même éditeur.


"Tennen Irodanji…" raconte l'histoire de Buray, un jeune lycéen japonais. Il parvient à sauver in extremis Hikaru, une jeune fille qui allait se faire renverser par une voiture; et il tombe éperdument amoureux d'elle.


Hikaru est la fille du président de la Fédération nationale de Catch professionnel. Or, son père est prêt à la marier avec le premier homme qui se montrera capable de lui succéder. Elle n'a de cesse de s'opposer à ce projet. Plutôt embarrassée, la jeune fille ne trouve rien de mieux que de forcer Buray à commencer le catch…


Une histoire toute simple, née à une époque où le catch professionnel était en plein essor au Japon. Buray est un garçon un peu naïf, macho sur les bords, mais amoureux avant tout. Un type de personnage que l'on retrouve dans de nombreux mangas des années 80. En un sens, Takahashi prenait un peu le train en marche, et on peut comprendre le maigre succès remporté à l'époque.

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